mardi 8 mars 2016

Chronique Film #5 : The revenant, de Alejandro González Iñárritu

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Réalisé par : Alejandro González Iñárritu
Avec : Leonardo Dicaprio, Tom Hardy, Domhall Gleeson
Synopsis : Glass, un trapeur, est grièvement blessé par un ours. Ses compagnons décident de laisser trois hommes en arrière pour enterrer Glass. Fitzgerald, un de ces trois hommes, décide d'hâter les choses en étouffant le trapeur. Il espère ainsi rattrapper le second groupe. Cependant, il est surpris par le fils de Glass qu'il assassine froidement sous les yeux de son père. Glass est donc laissé pour mort et malgrè ses blessures, il entreprend un long voyage pour se venger de l'homme qui a tué son fils. 

Les points forts du films :
Léonardo Dicaprio est sans conteste le gros atout de cette production (c'est sûrement mon côté fangirl qui parle ^^). Il joue, dans le pluspart des scènes, de façon juste et merveilleuse, même si quelque fois ses grimaces de douleurs sont assez hilarantes. 

La réalisation est magistrale, les paysages sont filmés avec une minutie géniale. Le long travelling d'ouverture en est un excellent exemple. J'ai énormément apprécier la proximité de la caméra avec le visage des acteurs : on est totalement immergé dans l'histoire et on capte toutes leur expressions et leurs émotions. La survie de Glass est un véritable enjeux pendant une grande partie du film et j'ai vraiment eu peur pour lui à certain moment.

La photographie a aussi fait un travail remarquable, en particulier pour les couleurs.

La manière d'aborder la spiritualité et la foi est très intéressante, en particulier avec les apparitions de la femme de Glass et le passage avec le viel indien,  mais je ne suis pas sûre d'avoir compris toutes les subtilités que le réalisateur a voulu insérer dans son oeuvre.

Les points faibles du films :
L'histoire est prévisible mais je ne pense pas que cela soit vraiment un point négatif, c'est juste que dès un certain point à la fin, on sait très clairement comment ça va se finir. Je préfère ne pas trop développer car je ne veux pas spoiler.

J'ai trouvé le traitement homme blanc / indiens un peu trop trancher, sans nuances. Les Français sont infectes et le restent, les indiens sont sanguinaires et tuent tous les blancs qu'ils croisent (ou presque), et chez les Américains, on trouve des archétypes de personnage : le capitaine qui veut être juste, le héro à qui rien n'arrive (oui, je chute d'au moins 30 mètres, mon cheval est en bouilli et moi j'ai pas un os de cassé TROLOLOL), le grand "méchant" qui est vraiment très méchant, etc. Je comprends que cela fait partie des codes du cinéma mais je trouve qu'un peu de nuance aurait été la bienvenue.

Dernier petit point noir, la musique ne m'a pas transporté plus que cela, et c'est vraiment dommage pour un film de cette ampleur.



On est donc face à un film très beau et très bien réalisé mais je n'arrive pas à me sortir de la tête que ce film est calibré pour les récompenses. Et ça me dérange un peu et m'empêche d'adhèrer entièrement à cette oeuvre.

1 commentaire:

  1. Excellente chronique ! Je suis entièrement d'accord avec toi pour tout, et je trouve que tu as dis tout ce qu'il fallait dire sans trop en dévoiler. =) Très bonne analyse du film ! =)

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